Introduction 

Les changements significatifs dans nos modes de vie contemporains ont contribué à l’élargissement des addictions ou plutôt parlons de dépendance.  

La disponibilité accrue de produits riches en sucre, la publicité omniprésente, le stress quotidien, et les habitudes de consommation rapide ont largement augmenté les problématiques de dépendance. N’avons-nous pas remarqué que nous le voulions ou non, nous sommes constamment sollicités et  cela influe involontairement nos habitudes, nos plaisirs, nos envies. 

Qui n’a pas craqué devant des plaisirs trop sucrés ?  Pour satisfaire nos émotions à l’instant T.

Quel est le sens du mot addiction et dépendance ?

L’addiction est une dépendance, une perte de contrôle, une vraie difficulté d’abstinence et des rechutes éventuelles. On ne parlera pas ici des addictions en tant que perte de contrôle mais uniquement en termes de dépendances. 

 Laddiction est une incapacité à contrôler sa consommation en ayant conscience des effets néfastes (trouble du comportement). 

La dépendance se caractérise par un désir souvent puissant, voire compulsif, de consommer ou de pratiquer une activité.

La dépendance est un phénomène physiologique qui conduit à consommer à nouveau pour ne pas subir les effets désagréables du manque (trouble physiologique, problèmes de neurotransmetteurs notamment 

Par exemple, lorsque l’on grignote tout au long de la journée, on peut être plutôt dans un manque de dopamine, si par contre c’est plutôt en fin d’après midi ou le soir, cela peut être dû à un manque de sérotonine / mélatonine.

Comprendre pourquoi sommes-nous dépendant au sucre ? 

Les dépendances, liées au sucre notamment, sont des phénomènes complexes à la croisée du physiologique et du psychologique. 

Pour entamer notre exploration, il est crucial de définir ces comportements excessifs. 

D’une part, la dépendance peut être physiologique, donc impliquant des changements au niveau cellulaire et neurochimique, tandis que, d’autre part, elle peut être aussi psychologique, c’est-à-dire enracinée dans des schémas de pensée et des comportements.

La dépendance comportementale est elle liée à notre environnement ou à nos habitudes. On associe la dépendance à des lieux, circonstances …

La dépendance, qu’elle soit physiologique ou psychologique, révèle la complexité des interactions entre le corps et l’esprit. 

Au niveau physiologique, les changements se produisent au niveau cellulaire et neurochimique, façonnant une dépendance physique à la substance ou au comportement en question. 

La consommation excessive de sucre va stimuler la libération d’endorphines, les neurotransmetteurs du plaisir, créant une récompense qui incite à répéter le comportement. En parallèle, le corps s’adapte en modifiant la régulation de certains récepteurs, renforçant ainsi la nécessité d’une consommation continue pour maintenir le même niveau de satisfaction. 

Il est clairement établi que les substances ou les comportements addictogènes modifient le fonctionnement du cerveau, en particulier le circuit de récompense situé dans le système limbique (notre cerveau émotionnel lié à l’apprentissage, aux souvenirs et aux émotions – le plus ancien de nos cerveaux). Celui-ci met en jeu plusieurs neurotransmetteurs = la sérotonine, les cannabinoïdes (synthétisés par l’organisme), le gaba et surtout la dopamine. 

La dopamine est impliquée dans le processus de récompense, elle pousse l’individu à la répétition de l’assouvissement du plaisir déclenché par la substance (sucre).

La plupart des dépendances provoquent une augmentation de la libération de dopamine, ce qui explique le cercle vicieux qui s’installe et la difficulté de s’en libérer.

De plus, les neurones s’adaptent à l’apport majoré de produit, en induisant une augmentation du nombre de récepteurs susceptibles de l’accueillir. Or, lorsque l’on cesse de consommer du sucre, les récepteurs se vident peu à peu mais, du fait de l’augmentation précédente de leur nombre, l’effet de manque est majoré et l’appel à la re-consommation décuplé. On est en fait accro à notre propre dopamine !

Au niveau psychologique, la dépendance au sucre est ancrée dans nos schémas de pensée et nos comportements. 

Les habitudes liées à la consommation de sucre peuvent devenir des mécanismes de coping face au stress, à l’ennui ou aux émotions difficiles. Ces schémas de comportement deviennent alors des réponses automatiques aux stimuli environnementaux, créant une boucle d’habitudes difficiles à rompre. La composante psychologique peut également être alimentée par des facteurs tels que la pression sociale, la publicité, et même des expériences passées qui ont associé la substance ou le comportement à des sentiments de réconfort ou de soulagement.
Il est important et fondamental de se poser la question : 
Pourquoi est-on tombé dans la dépendance ?
Quelle est notre souffrance cachée et le cœur du problème ?

Il faut donc, ne pas considérer le sevrage comme un moment insurmontable mais comme une magnifique opportunité de mieux se connaître !

Ainsi, la dualité entre les aspects physiologiques et psychologiques de la dépendance souligne l’importance de reconnaître la complexité de ces phénomènes. Une approche holistique pour traiter la dépendance doit absolument tenir compte de ces deux dimensions, en mettant en œuvre des stratégies qui abordent à la fois les changements biologiques induits par la dépendance et les modèles de pensée et de comportement qui la soutiennent. 

L’effet dévastateur des dépendances sur le corps et l’esprit doit également être mis en lumière. 

Du sucre en excès peut entraîner des problèmes de santé tels que le diabète, l’obésité, et des troubles métaboliques. 

Du point de vue psychologique, les dépendances peuvent altérer la santé mentale, contribuant à l’anxiété et à la dépression.

Une analyse approfondie des raisons sous-jacentes à la dépendance est essentielle. 

Le sucre, souvent utilisé comme un moyen de gestion du stress ou de récompense, crée des dépendances physiologiques en affectant le cerveau de manière similaire aux drogues. 

En comprenant les mécanismes biologiques et psychologiques, nous sommes mieux armés pour élaborer des stratégies de gestion des dépendance. Cette compréhension approfondie servira de base à l’approche holistique que je vous propose. J’ai créé un programme spécifique pour accompagner les personnes dans la libération de leur dépendance. Ce programme allie la phytothérapie, certaines huiles essentielles, l’auriculothérapie et un bilan approfondi des aspects physiologiques et psychologiques induisant les dépendances au sucre.

L’auriculothérapie, reconnue par l’OMS depuis 1987, va permettre d’agir sur des points réflexes spécifiques notamment pour les dépendance et donc envoyer une information corrective à notre cerveau. Cette technique est utilisée en médecine chinoise et a été conceptualisée en France dans les années 50 par Paul Nogier.

L’Atelier des Simples est une boutique qui vous apporte avant tout conseil, écoute, réconfort et solutions naturelles. N’hésitez pas à venir découvrir ou redécouvrir la boutique ouverte du mercredi au samedi. Les divers thérapeutes avec lesquels nous collaborons au quotidien sauront également vous conseiller au mieux.