A l’approche des beaux jours, vous êtes nombreuses à nous rendre visite en boutique ces derniers temps pour trouver la solution miracle qui vous fera maigrir. On fait le point sur les mythes et réalités qui entourent la perte de poids : les régimes alimentaires et leurs impacts, les causes d’une possible prise de poids et les solutions naturelles. Mais vous êtes vous demandé pourquoi vous vouliez maigrir ?

Pourquoi veut-on maigrir ?

Vous êtes vous posés la question de pourquoi vous vouliez maigrir ? Le soleil pointant enfin le bout de son nez, la motivation à perdre les quelques kilos pris cet hiver semble grande.

Mais pourquoi le poids est-il surtout un questionnement féminin ? A force d’être exposées à des standards de beauté dans les médias, les magazines, etc. nous nous sommes créées une idée du corps idéal. Nous évoluons dans une société qui prône un culte de la minceur. Pour autant, est-ce que ce corps idéal nous rendrait-il vraiment plus heureux ?  Doit-on donner autant d’énergie à atteindre un idéal physique au détriment de notre santé psychique ?

Et puis, n’y a-t-il pas derrière cette envie de maigrir une envie de plaire. Mais à qui ? à soi ? au regard des autres ?

Bref, beaucoup de questionnements se cachent derrière l’envie de maigrir et si un travail pour une perte de poids doit être engagé, c’est bien pour se plaire à soi, et non pour faire plaisir aux autres ou entrer dans le moule que nous impose la société. Peut-être faudrait-il aussi apprendre à avoir confiance en soi, à se regarder dans le miroir et apprécier ce reflet, et assumer, enfin, nos kilos en trop ? Tant qu’ils n’impactent pas notre santé.

Identifier les causes de la prise de poids, mais aussi de la perte de poids

Une multitude de raisons peuvent entrainer une prise de poids, soudaine ou lente, que ce soit l’hygiène de vie, l’équilibre hormonale, le microbiote intestinal. La résistance à l’insuline et le diabète de type 2 peuvent également entrainer une perte de poids. Mais dans ce cas, un suivi médical couplé à un suivi naturopathique seront pertinents. Tous les facteurs cités ci-dessous ont en commun un nombre de kilos superflus qui ne sont pas proportionnels à la quantité alimentaire ingérée.

L’hygiène de vie

Il est effectivement possible avec de « mauvaises habitudes » alimentaires de prendre du poids. Rations trop importantes, trop de sucre, trop de sel, trop de mauvais lipides, trop de produits industriels ultra-transformés, nutriments de basse qualité, etc.

On a tout à gagner à manger le plus brut et bio. Cela afin d’apporter à notre organisme ce dont il a besoin, notamment du point de vue des nutriments, vitamines et minéraux. Également, un mauvais rythme alimentaire favorise aussi la prise de poids. Grignotages tout au long de la journée, horaires des repas déstructurés, repas pris en vitesse, manque de mastication, etc.

La sédentarité, le stress chronique et les troubles du sommeil sont également des facteurs de prises de poids.

Enfin, la pollution environnementale, en particulier les perturbateurs endocriniens et la pollution atmosphérique sont de plus en plus pointés du doigt, en particulier concernant l’explosion du diabète et de l’obésité dans le monde. Par exemple, l’exposition prénatale au bisphénol A serait directement responsable d’un nombre conséquent de cas d’obésité infantile chaque année.

Les changements hormonaux ou perturbateurs hormonaux

La vie d’une femme est rythmée par les hormones et leurs évolutions. D’ailleurs, au cours du cycle menstruel, le balai hormonal fait que la femme stocke plus facilement en début de cycle (avant l’ovulation), alors que son métabolisme s’accélère en deuxième partie de cycle (après l’ovulation), ce qui peut entrainer des fringales. On comprend facilement alors que les déséquilibres hormonaux peuvent entrainer une prise de poids. Également, Il n’est pas rare de prendre 2-3 kg lors de l’arrivée de la ménopause. Enfin, sur le côté hormonal, la thyroïde joue un rôle central dans le métabolisme. C’est cette petite glande endocrine en forme de papillon qui influence la température du corps, la santé des cheveux et de la peau, le drainage du corps, la rapidité de la digestion et la régulation du poids. Aussi, une hypothyroïdie est un ralentissement du métabolisme et peut-être la cause d’une prise de poids. Dans ce cas, elle sera couplée à d’autres signes cliniques : frilosité, fatigue, constipation, perte de mémoire, etc.

Un microbiote appauvri

L’exposition à l’alimentation industrielle, aux additifs, aux perturbateurs endocriniens et à la pollution environnementale modifie le microbiote intestinal. Cela appauvrit certaines souches à l’avantage d’autre. Certaines souches sont très impactées. C’est le cas de la bactérie Akkermansia muciniphila, capable de contrôler la taille des adipocytes. Or, plus elle est présente dans l’intestin et plus petite est la cellule adipeuse ! Le rôle positif de Lactobacillus gasseri est également reconnu. En fait, une corrélation est dorénavant faite entre prise de poids et pauvreté de la diversité microbienne de l’intestin. Mais la bonne nouvelle, c’est que cela peut s’inverser dans l’autre sens : une bonne alimentation favorisera la qualité du microbiote.

D’autres pistes à explorer

Qu’on se le dise ! Manger est émotionnel. Rien qu’à voir la passion des français et des françaises de se retrouver autour de grandes tablées pour manger des repas « traditionnels » : on va apprécier manger tel plat parce qu’il nous rappelle notre enfance ; on va se jeter sur tel paquet de gâteaux car, avec le temps, c’est un peu devenu notre doudou. En ce sens, un choc psychologique peut entrainer une prise de poids. Tout comme des tracas ou un stress quotidien. Dans ce cas, les Fleurs de Bach pourront être un atout de taille. N’hésitez pas à venir nous consulter en boutique pour connaître la fleur qui vous aidera au mieux, ou prendre un rendez-vous pour obtenir un mélange de Fleurs de Bach sur mesure.

Le mythe des régimes

Une femme a besoin de 2100 à 2500 calories de qualité par jour pour être en bonne santé et en pleine vitalité. Perdre du poids avec un régime hypocaloriques, c’est-à-dire en mangeant moins de calories est un non-sens. A court terme, effectivement, un « déstockage » des réserves adipeuses aura lieu entrainant une perte de poids. Mais cette restriction calorique représente un réel stress pour l’organisme. A long terme, cela entrainera de la fatigue chronique, des troubles hormonaux, des fringales, une reprise de poids et des risques de développer des Troubles du Comportement Alimentaire. Et en plus, c’est l’effet Yo-Yo assuré.

Avez-vous faim ?

Il est possible de décrypter sa faim pour comprendre ce qu’elle cache. Attention, il s’agit là d’une faim «chronique», et pas d’un évènement isolé.

Par exemple, si vous sentez qu’elle est physiologique, que votre estomac gargouille, il faudra se demander si vos apports en minéraux et vitamines sont suffisants et aussi vérifier que vous n’êtes pas en insulino-résistance ou prédiabète.

Si votre faim est psychologique, que vous mangez quand vous vous ennuyez, quand vous êtes angoissée, stressée ou encore blessée, alors on peut parler à 100% de faim émotionnelle. Dans ce cas, trouvez le courage de questionner ce ou ces émotions. Encore une fois, les fleurs de Bach seront un allié.

Votre faim peut également être chimique. Par exemple, vous vous jetez compulsivement sur de la nourriture en fin de journée sans comprendre pourquoi, alors il peut s’agir d’un manque de neurotransmetteurs et en particulier la dopamine et la sérotonine.

Dans ce cas, adopter la chrono nutrition sera intéressante : un petit déjeuner protéiné soutiendra la synthèse de la dopamine ; un goûter avec des aliments riches en tryptophane (chocolat, banane, oléagineux) sera intéressant pour soutenir la synthèse de sérotonine.

Mais alors que faire ?

Vous l’aurez compris, il n’y a pas de recette miracle pour maigrir ! L’envie de perdre du poids est une démarche holistique – c’est-à-dire qu’une approche sur tous les plans doit être envisagé : alimentation, émotionnelle, mouvement, fonctionnement du corps, circulation, etc.

C’est pourquoi il est intéressant de se faire accompagner, par un.e diététicienne ou un.e naturopathe, qui seront à même de mettre en lumière les problématiques sous-jacentes, s’il y en a. Mais aussi, d’identifier les croyances que l’on s’est créé sur l’alimentation  voir sur sa propre image. Et surtout de vous questionner, comment vous sentez-vous dans votre corps ?

Nous nous tenons à votre disposition en boutique pour vous aider à comprendre et pour vous orienter vers les solutions qui vous correspondront à vous.

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Article rédigé par Chloé Collier, naturopathe

www.chloecollier.fr