Afin de prévenir la mauvaise circulation sanguine et la rétention d’eau dans le bas du corps, aussi connue sous le nom de « jambes lourdes », avez-vous pensé à la tisane ?

Notre tisane « Jambes légères » est justement pensée pour ces deux problématiques. Légèrement mentholée, elle se boira aussi chaude que froide.

Elle est composée de

• Petit houx : vasoconstrictrice puissante et antiœdémateuse, elle est indiquée pour les problèmes veineux et de rétention d’eau
• Vigne rouge : c’est la plante veinotonique par excellence
• Hamamélis : elle agit contre la fragilité capillaire
• Mélilot : elle permet l’augmentation du débit veineux et lymphatique, et favorise donc des meilleures circulations sanguine et lymphatique
• Menthe poivrée : son goût tonique ravit, en général, toute les papilles

Prenez 1 cuillère à soupe du mélange par ½ litre d’eau bouillante en laissant infuser 10 minutes. Buvez 2 à 3 tasses par jour, en cure renouvelable de 20 jours par mois et suivi de 10 jours de pause entre chaque cure.

Vous n’êtes pas très tisane ? Découvrez nos autres solutions naturelles aux jambes lourdes dans l’article suivant

Vous avez les jambes lourdes, des engourdissements dans les jambes, des crampes nocturnes, des œdèmes dans les membres inférieures ou encore des varices ?

Ces symptômes sont ceux des troubles de la circulation qui se traduisent par une sensation de lourdeur et/ou de douleurs particulièrement sur la partie basse du corps.

Un peu d’anatomie

Le système circulatoire est une machine bien rodée. On peut le comparer à une quantité de route, allant du cœur par une autoroute, jusqu’aux extrémités, par des routes se faisant de plus en plus petites et passant par les veines, de tailles plus conséquentes.

Le sang circule dans l’ensemble de l’organisme, pour alimenter tous les organes et les muscles en oxygène et en nutriments. Véritable pompe, le cœur l’envoie sous pression dans les artères (réseau artériel).

Le retour du sang des jambes au cœur résultent de plusieurs mécanismes :

• l’aspiration provoquée par la pompe cardiaque
• le mouvement ascendant du diaphragme (lors de l’inspiration)
• la différence de pression entre le cœur et la périphérie
• la structure anatomique particulière de la paroi des veines
• la contractilité des veines (régulée par les terminaisons nerveuses)
• la contraction des muscles de la jambe qui se répercute sur les veines
• l’écrasement du réseau veineux plantaire lors de la marche, etc.

Mais parfois, la machine s’enraye et provoque des maux comme les jambes lourdes, les varices, les oedèmes, etc.

Pourquoi peut-on avoir des problèmes de circulation veineuse?

Il arrive parfois que le système soit défaillant, cela pour plusieurs raisons :

• soit le débit de sang envoyé dans les artères est insuffisant, la pression s’accumule et le retour veineux est gêné
• soit ce sont les artères qui peuvent être bouchées par des dépôts de cholestérol, on parlera alors d’athérosclérose
• soit les veines perdent en élasticité et/ou tonus, ou par des dysfonctionnements des valvules qui empêchent normalement le reflux sanguin. A ce stade, la dilatation des veines superficielles devient permanente à certains endroits sous forme de varicosité puis de varices.

Et cela entraine alors une mauvaise circulation sanguine, en commençant par les jambes lourdes et la stagnation du sang dans les veines des membres inférieurs allant des varices à l’insuffisance veineuse.

A terme, d’autres signes d’aggravation peuvent apparaitre : thrombose variqueuse, thrombose veineuse profonde (phlébite), etc.

D’autant que le système lymphatique raccordé aux veines est également impacté. Engorgé, il devient moins opérationnel et entretient la stagnation des liquides dans les tissus avoisinants.

Que faire ?

La prévention pour éviter les jambes lourdes et les varices reste la meilleure arme contre l’insuffisance veineuse et son passage à la chronicité. Tout ce qui contribue au maintien de l’intégrité de la paroi veineuse doit être suivi ou entrepris en amont : les conseils hygiéno-diététiques, le port d’articles de compression et un traitement phytothérapique de fond qui tiendra compte de votre spécificité propre.

Quelques gestes pour activer la microcirculation

• Bouger ! Le mouvement favorise la circulation quand la stagnation l’empêche. Que ce soit marcher 30 minutes par jour, ou des activités plus intenses : natation, vélo, courses à pieds, etc.
• Surélever les jambes dès que possible : en effet, pour soutenir le retour veineux des extrémités vers le corps, rien de plus simple que de soulever un peu les jambes. Vous pouvez également surélever votre matelas, côté pieds, pour avoir les mêmes bénéfices la nuit.
• Faire la position des jambes au mur issue du Yoga: allonger au sol, cette posture nécessite seulement d’élever les jambes vers le ciel, dans le vide, sur une chaise ou contre un mur. On veillera à garder les jambes à 90° de 2 à 5 min. Là encore, l’objectif est de favoriser le retour veineux.
• De l’eau froide sur les jambes : à la fin de votre douche, passer un peu de froid sur les jambes pour relancer la circulation sanguine
• Utiliser le brossage à sec : il s’agit d’une brosse pour la peau que l’on passe sur ses jambes ou sur tout corps pour favoriser la micro circulation et la circulation lymphatique.

La phytothérapie en cas varices

Idéalement, le traitement devrait être mis en place avant l’apparition des varices. La prise en charge phytothérapique peut être proposée en complément des autres traitements (sclérose, chirurgie).

La plante intéressante est le Marronnier d’Inde, sous toutes ces formes : gélules, gemmothérapie. Cette plante est spécifique au petit bassin.

Il est aussi possible de prendre le mélange d’oligo-élément Manganèse-Cobalt qui permet d’arrêter l’extension des varices. 1 dose de Catalyons tous les matins à jeun, à faire en cures de 3 à 6 mois.

Nos produits

• Le Marronnier d’Inde, en gemmothérapie (Herbiolys) ou en Suspension intégrale de plantes fraiches (Synergia) pour une action rapide
• La synergie Manganèse-Cobalt (Catalyons)

La phytothérapie en cas de jambes lourdes

Concernant les plantes, on favorisera les plantes dites veinotropes qui permettent de dynamiser le retour veineux et de diminuer la sensation de jambes lourdes. Les veinotoniques seront également intéressantes puisque qu’elles tonifient la paroi veineuse et augmente la vasoconstriction, ainsi elle permettent un meilleur retour veineux.

Les veinotropes : Vigne rouge, Cyprès, Cassis, Myrtille, Marronnier d’Inde

Les vasoconstrictices : Hamamélis, Petit houx, Marronnier d’Inde

Les anti-oedémiales : Mélilot, Ginko biloba, Vigne

Nos produits

• Le gel Jambes Légères (Eona) : ce gel à base d’huiles essentielles de Cyprès, Origan, Cajeput, Tea-tree, Petit Grain Bigarade et Hélychrise italienne favorise la microcirculation tout en offrant une sensation de fraicheur et de légèreté immédiate.
• Les doses natures Veinotonique (Phytofrance) : on y retrouve la Vigne Rouge associée à l’Hamamélis et à l’hydrolat de Cyprès. Il s’agit d’une cure de 20 jours qui permet de prévenir les états de jambes lourdes. Parfait pour préparer les chaleurs à venir et à renouveler régulièrement. La commencer 1 mois avant les chaleurs.
• Circulation 14 (Diet Horizon) : On retrouve dans ces comprimés des plantes (la vigne rouge, la piloselle, du magnésium, du ginkgo biloba) associées à de la micro-nutrition (magnésium, rutine, quercétine, vitamine C, B6, E et sélénium). Une synergie complète pour favoriser la bonne santé des veines et de la légèreté, et la piloselle joue sur la rétention d’eau.
• Le bourgeon de Chataignier (Herbiolys) :  grand protecteur veineux, il tonifie la paroi des veines et s’oppose à la stase en décongestionnant la zone pelvienne. Egalement, il stimule aussi le système lymphatique.
• La Vigne Rouge en gélules (Phytofrance) : veinotonique par excellence, elle permet également d’augmenter la résistance capillaire et à une action anti-oedémale. 
• Le Marron d’Inde en gélules (Phytofrance) : veinotonique et vasoconsctrice veineuse et légèrement anti-inflammatoire
• Enfin, notre tisane Jambes légères, circulante et mentholée, que je vous pouvez découvrir au lien suivant

Article rédigé par Chloé Collier, naturopathe

www.chloecollier.fr

Quand on découvre un excès de cholestérol après une prise de sang, on remet tout de suite le contenu de l’assiette en question. Certes, c’est un bon réflexe, mais savez-vous que seulement ¼ du cholestérol total provient de notre alimentation ? Les trois autres quarts sont produit directement dans l’organisme, par le foie. Nous vous en disons plus dans cet article.

Les rôles du cholestérol

Le cholestérol est essentiel à l’organisme pour plusieurs raisons :

• Il est l’un des composant des membranes cellulaires
• Il facilité la propagation de l’influx nerveux, en ce sens il est essentiel au bon fonctionnement du cerveau
• Il intervient dans la synthèse des acides biliaires qui permettent de digérer les graisses
• Il est le précurseur de multiples substances essentielles au bon fonctionnement de l’organisme
  • Les hormones œstrogènes, progestérone, testostérone et cortisol
  • La vitamine D
  • La substance qui contrôlent l’équilibre entre l’eau et les minéraux au niveaux des reins
  • La co-enzyme Q10

Ses rôles sont multiples, allant de la vie cellulaire à la production des hormones. Sans le cholestérol, l’organisme ne fonctionne pas bien.

C’est quoi le cholestérol ?

Quand on fait une prise de sang pour faire le bilan lipidique, plusieurs éléments sont regardés. On vous en explique un peu plus :

• Les triglycérides : Les triglycérides sont des lipides qui servent à stocker les graisses dans l’organisme. Ils sont stockés au sein de cellules graisseuses appelées cellules adipeuses. Ils constituent ainsi une réserve d’énergie.
• Cholestérol total : Il est constitué des HDL et des LDL détaillés ci-dessous.
• HDL : il récupère le cholestérol dont la cellule ne veut plus et le ramène au foie. Puis le foie va, grâce aux sels biliaires, l’élimer. On parle souvent du HDL comme le bon cholestérol car en fait, il n’est pas stocké.
• LDL : il transporte le cholestérol du foie aux cellules. On parle du LDL comme le mauvais cholestérol parce qu’en excès, il peut s’oxyder. Et s’il s’oxyde, les cellules ne pourront pas l’utiliser et il se retrouvera dans la circulation sanguine. C’est ce phénomène qui augmente les risques cardio-vasculaires et les risques d’athérosclérose.

Il est important de garder en tête que certains médicaments augmentent le taux de cholestérol : corticoïdes, ciclosporine, neuroleptiques, certains anticancéreux, etc.

Que faire ?

Déjà, il s’agira d’éviter les facteurs de risques cardio-vasculaire : le tabac, l’alcool, la sédentarité, etc.

Ensuite, faire évoluer l’alimentation, même si cela représente seulement 30% du cholestérol, est une piste à creuser.

Prévenir le cholestérol grâce à l’alimentation

Nous le répétons souvent en boutique, l’équilibre est dans l’assiette ! Et le cholestérol « à risque » se cache surtout dans les produits d’origine animale et dans les produits transformés, parfois riches en graisses saturés.

Voici quelques astuces alimentaires :

• Avoir une alimentation la plus végétale, brute, non transformée et colorée !
• Augmenter les bons gras (oméga 3, 6 et 9)
• Booster l’apport en fibres notamment les fibres solubles (avoine, psyllium, chia, etc.)
• Limiter les aliments contenants du sel (pains, fromages, charcuteries, bouillons-cube, etc.) et augmenter les sources de potassium : levure, germe de blé, chicorée, fruits, légumineuses, cumin, gingembre, coriandre, fruits secs (abricot, raisin, figue), pommes de terre, épices, figues, oléagineux

Et faire le plein d’aliments riches en anti-oxydants ! En effet, ce sont les fruits et légumes colorés qui apportent une bonne diversité d’anti-oxydant (voir l’image ci-dessous)

Adopter la chrononutrition

Si l’on amène du bon cholestérol par l’alimentation, le corps s’adapte quotidiennement dans sa propre production du cholestérol. D’autant plus si on respecte la chrono-nutrition : notamment apporter des bons lipides le matin au petit-déjeuner. L’organisme produit dans la journée la quantité de cholestérol dont il a besoin. Apporter des bons lipides le matin lui indiquera de produire moins de cholestérol. Alors que le soir le corps aura produit la quantité de cholestérol nécessaire pour la journée. Donc les apports lipidiques en fin de journée seront de l’excès pour le corps.

Favoriser le bon travail de détoxification du foie

Comme le cholestérol provient à 70% du foie, il est facile de comprendre qu’il faut prendre soin de cet organe multi-tâches. Et c’est notamment en prenant soin de son foie qu’on peut éviter l’oxydation du cholestérol dans l’organisme. En effet, le foie est le premier lieu de risque d’oxydation, c’est-à-dire de production de radicaux libres.

C’est pourquoi, il est intéressant de l’aider dans son travail de détoxification de temps en temps. Nous conseillons deux fois par an, de faire une cure de détoxication du foie, aux intersaisons : printemps et automne.

Que faire si je prends des statines ?

Il est parfois nécessaire de prendre des statines pour réduire le cholestérol rapidement ou quand il est d’origine génétique. En complément, il sera intéressant de se supplémenter en co-enzyme Q10. En effet, les statines coupent la production de cholestérol au niveau du foie mais aussi de la Co-Q10. Alors que celle-ci participe à la production d’énergie, et est un puissant anti-oxydant, améliore la fonction cardiaque et participe au renouvellement des fibres musculaires. Elle est donc indispensable à l’organisme.

Nos compléments alimentaires

N’hésitez pas à passer en boutique pour des conseils personnalisés.

 Complexes de vitamines, minéraux et anti-oxydants

• Total Nutrition, Diet Horizon
• Trésor de vie, Vitall +
• Cellurel, Santarel
• Oméga Quinol, Synergia

Faire une détox du foie

• Desmorel, Santarel
• Desmodium, Naturland
• Hépato +, Diet Horizon
• Glutathion, Vitall +

Et pour aller plus loin sur la détox du foie, vous pouvez lire notre article  «La détox du foie printanière : il est temps”

La levure du riz rouge pour l’hypercholestérolémie d’origine primitive

La levure de riz rouge agit comme les statines tout en étant un actif naturel.

• Cholest, PhytoFrance

Et si vous préférez les tisanes, découvrez notre nouvelle recette « Mon Cholest et Moi »

Article rédigé par Chloé Collier, naturopathe, https://chloecollier.fr

En médecine traditionnelle chinoise, l’heure du printemps a déjà sonné ! Et oui, les changements de saison arrivent au milieu des solstices, le printemps débutera donc début février. Et après les fêtes de fin d’année, la galette des rois et la chandeleur, une détox du foie peut s’imposer !

Le foie, notre émonctoire de choix

En naturopathie, le foie est l’un des principaux émonctoires, avec l’intestin et les reins. C’est d’ailleurs l’organe de détoxification le plus important. En effet, le foie est une véritable usine métabolique assurant jour et nuit une multitude de fonctions vitales : contrôle de la glycémie, synthèses (cholestérol, acides gras, facteurs de coagulation, protéines, etc.), stockage des graisses, du glycogène (qui constitut la principales forme de stockage du glucose dans le foie), du fer et de certaines vitamines (A, D, B12), régulation de la synthèse de l’hémoglobine, sécrétion de la bile, abri de cellules de l’immunité, etc.

Et il a le pouvoir d’éliminer les toxiques. Effectivement, en recevant le sang venant de l’intestin, le foie filtre tout ce qui lui parvient, que ce soit la nourriture, les déchets produits par l’organisme ou les polluants que nous absorbons (alcool, médicaments, drogues, pesticides, métaux lourds, etc.)

Il est capable, grâce à des réactions enzymatiques complexes, de rendre les déchets moins toxiques, puis de faciliter leur élimination par le biais conjoint des reins et de l’intestin.

Ainsi, le foie épure, nettoie et détoxifie le corps en profondeur. Mais pour accomplir cette mission exceptionnelle, il doit préserver sa vitalité. Il est donc important de ne pas le surcharger. Or certaines situations provoquent un dépassement de la capacité de détoxification du foie, comme par exemple des états pathologiques ou des traitements médicamenteux agressifs.

Quels sont les symptômes d’un foie surchargé ?

Cette surcharge s’objective par tout un cortège de symptômes :

Trouble de la digestion, bouche pâteuse, mauvaise haleine, nausées, maux de tête récurrents, fatigue chronique, douleurs musculaires et articulaires, réveil matinal difficile, intolérances alimentaires, sensibilité aux odeurs, etc.

En parallèle, les analyses de sang témoignent de l’atteinte hépatique par l’augmentation de certains marqueurs (transaminases, gamme GT, etc.)

Conseils pour aider la détox du foie

Certains aliments optimisent les voies de détoxification du foie car ils sont riches en indol-3-carbinol : le radis noir, choux, brocoli, ail, oignon, avocat, gingembre, curcuma. Vous pouvez les ajouter à vos plats, crus ou cuits à la vapeur douce pour les légumes.

De plus, le foie est l’organe le plus chaud de l’organisme. Sa température avoisine les 42°C. Aussi, pour l’aider à détoxifier correctement, vous pouvez placer une bouillotte chaude dessus après les repas, pendant la détox mais aussi après des repas copieux.

Les plantes amies du foie

Pour un résultat optimal, et suivant le contexte, les cures proposées doivent être suivies pour une période d’au moins 3 semaines à plusieurs mois (dans ce cas, sous contrôle d’un phytothérapeute). Vous trouverez ces plantes disponibles en boutique sous plusieurs formes : tisane, gélules, extrait liquide.

• Le chardon-marie : protectrice des cellules hépatiques des lésions causées par diverses agressions (virus d’hépatites, toxines, excès d’alcool, etc.), elle est indiquée pour les troubles hépatiques, divers et viraux, les intoxications alimentaires ou médicamenteuses.
• Le desmodium : hépatoprotectrice très puissante et sans nocivité en cas d’hépatite virale et de lésions. Elle a un pouvoir régénérateur important.
• L’artichaut : eupeptique, cholérétique (augmente les sécrétion et l’élimination de la bile par le foie) et cholagogue (facilite l’évacuation de la vile), l’artichaut est également régénérant et protecteur du foie avec une action antiradicaux libres.
• Le romarin : protecteur du foie et régénérant, c’est également un tonique. Il sera aussi conseillé pour les allergies qui trainent à cause d’un foie faible.
• Le chrysanthellum : cholérétique (augmente la production biliaire) et cholagogue (augmente la sécrétion biliaire), cette plante hépato-protectrice est indiquée après les excès de table, d’alcool, les intoxications.
• Le curcuma : cette plante anti-inflammatoire est également une belle hépato-protectrice ainsi qu’un tonique du système digestif. Elle est indiquée en cas de sensation de surcharge du foie et les troubles de la digestion.

Nos produits pour la détox du foie

En plantes pour tisane, en gélules de plantes simples ou composées, en ampoules, nous avons tout une gamme de produits pour favoriser le travail du foie. N’hésitez pas à passer en boutique pour avoir un conseil ajusté à votre besoin.

Sources

Le Guide terre vivante de la santé au naturel, Christine Cieur, 2019

300 plantes médicinales de France et d’ailleurs, Claude Luu et Annie Fournier, 2020

Article rédigé par Chloé Collier, naturopathe, https://chloecollier.fr

L’hiver et le froid sont bien installés, les fêtes sont passées et l’euphorie de la nouvelle année aussi, voilà que le moral est mis à l’épreuve ! Il n’est pas étonnant que le mois de janvier soit le mois qualifié de plus triste, avec le « blue Monday » qui a lieu le 3^e lundi du mois de janvier.  On peut parler de dépression saisonnière si cela est marquée par la répétition d’épisodes dépressifs aux mêmes périodes de l’année, le plus souvent en automne ou en hiver, lorsque l’ensoleillement est au plus bas.

Pour faire face à ces changements d’ensoleillement et de saison et garder le moral en hiver, des choses sont possible à mettre en place pour en éviter les désagréments.

L’alimentation : la chrononutrition

Vous avez déjà dû en entendre parler, adopter la chrononutrition est la meilleure solution pour suivre le rythme de l’organisme. Et cela est d’autant plus important quand le rythme des saisons met à rude épreuve celui du corps, en automne et en hiver. Elle permet également de favoriser la bonne digestion, la bonne assimilation des aliments ainsi qu’un bon sommeil.

• On adopte le petit déjeuner protéiné pour booster la dopamine le matin, le neurotransmetteurs qui nous met en action.
• On favorise les aliments qui permettent la synthèse de sérotonine, neurotransmetteur de la détente, en fin de journée : œufs, fruits secs, oléagineux, féculents, pomme de terre.

Prendre la lumière pour garder le moral

S’exposer quotidiennement à la lumière du soleil, même les jours couverts. Malgré la fraicheur, n’hésitez pas à abuser des balades en extérieur, l’activité physique en pleine air, le jardinage ou les bains de forêts.

L’utilisation des plantes

Les plantes qui activent la régulation des neuromédiateurs seront intéressantes pour garder le moral en hiver ! Elles devront être prises suffisamment longtemps, de façon à restaurer le déficit de sérotonine.

En gélule, en bourgeon, en teinture-mère, voici quelques indications par plantes. Pour un conseil personnalisé, n’hésitez pas à venir nous voir en boutique.

Phytothérapie

• Griffonia : riche en 5 HTP, capable de se transformer dans le cerveau, en sérotonine. En plus de son effet antidépresseur, le griffonia évite la boulimie et active la satiété.
• Safran : connue pour son action sédative permettant ainsi détente et sommeil. Euphorisant, il améliore l’humeur dès le 14^e jour de prise.
• Basilic sacré : utilisé traditionnellement en médecine ayurvédique, ce basilic neuro-régulateur soutient la glande surrénalienne. Il aide l’organisme à mieux gérer la difficulté de vie.
• Passiflore : connue pour soulager l’anxiété, l’insomnie, les spasmes musculaires et les troubles digestifs.

Gemmothérapie

Les bourgeons sont des remèdes doux mais pour autant efficaces. Ils correspondront particulièrement aux personnes qui connaissent des baisses de moral tous les ans à la même période.

• Figuier : bourgeon régulateur du système nerveux, il est connu pour lutter contre le stress, les problèmes de sommeil, la boulimie émotionnelle et les troubles digestifs, en particulier ceux de l’estomac.
• Tilleul : bourgeon apaisant du système nerveux, favorise le sommeil et aide à lutter contre les angoisses.
• Aubépine : l’aubépine est connue pour diminuer les troubles du sommeil, la fragilité émotionnelle, la tendance à l’angoisse et régule la tension.
• Chêne : grand reconstituant de l’état général, physique, intellectuel et moral.
• Mélange Detentolys, Herbiolys : ce mélange contient le bourgeon de Tilleul et des teintures-mères d’Aubépine, Mélisse, Passiflore et Millepertuis. Les plantes de ce complexe aident à se relaxer, à faire face aux situations stressantes et préviennent les états dépressifs.

Tisane No Stress

Cette synergie de plantes est pensée pour donner un coup de pouce aux systèmes nerveux les plus actifs mais agira aussi sur les baisses de moral. Elle contient de l’éleuthérocoque, une plante adaptogène qui va moduler notre réaction au stress et à l’anxité ; de la passiflore, de la mélisse, de l’oranger bourgeon et du bleuet.

Les fleurs de Bach

Enfin, si l’arrivée de l’hiver agit sur sur votre moral, ou ont surtout des conséquences sur vos émotions, pensez aux fleurs de Bach ! Compatibles avec un traitement chimique, elles font partie intégrante de la prise en charge grâce à leur activité profonde sur la sphère émotionnelle. Voici quelques exemples qui peuvent correspondre à la dépression saisonnière. Néanmoins, là encore, n’hésitez pas à passer nous voir en boutique pour avoir des conseils qui vous correspondent.

• Wild Rose : en cas de résignation et d’apathie
• Mustard : tristesse et mélancolie profonde, sans raison apparente
• Elm : lorsque l’on se sent écrasé par les responsabilités au point de perdre totalement confiance en soi, pour retrouver assurance et efficacité.

Sources

Le Guide terre vivante de la santé au naturel, Christine Cieur, 2019
Les incroyables bienfaits des bourgeons, Nathalie Mavé, 2022

Article rédigé par Chloé Collier, naturopathe, https://chloecollier.fr

Le magnésium est l’un des minéraux le plus important pour l’organisme. Découvrez dans cet article tous ses secrets et quand et comment prendre une complémentation en magnésium.

Magnésium : plus de 300 actions

Cofacteur de plus de 300 systèmes enzymatiques (dont ceux réparant l’ADN), le magnésium intervient dans toutes les fonctions cellulaires capitales. C’est d’ailleurs le quatrième minéral le plus répandu dans le corps. Il est par exemple impliqué dans la production de l’énergie, il stabilise la conduction de l’influx nerveux et participe au stockage et à la libération des neurotransmetteurs. Il joue un rôle important dans la formation de l’os et influence le métabolisme d’autres minéraux (calcium, sodium, potassium…) et vitamines (C, D,…)

Il est également un anti-stress remarquable, capable de diminuer la sécrétion excessive d’adrénaline. Il améliore la qualité du sommeil et des émotions (irritabilité, anxiété, modère l’excitabilité des muscles (spasmophilie).

Il contribue à la régulation de la glycémie, participe à l’activité anti-inflammatoire et antiallergique et joue même un rôle dans l’élimination des métaux lourds (plomb, cadmium…).

Enfin, il renforce le système immunitaire en augmentant fortement le pouvoir phagocytaire des globules blancs et en activant la formation des anticorps.

Les apports journaliers recommandés

Les apports quotidiens de magnésium recommandés sont estimés à 6 mg/kg, soit environ 360 mg par jour chez la femme (480 mg pendant la grossesse) et 420 mg par jour chez l’homme. Cependant, le besoin en magnésium est accru si vous présentez des signes de déficit, présentés au paragraphe « savoir si je manque de magnésium ».

Les secrets du magnésium dans l’alimentation

Le magnésium se trouve en abondance dans l’alimentation, notamment dans les oléagineux, dans les fruits de mer, dans les légumes à feuilles vertes, les légumineuses, les céréales complètes et quelques fruits. Voici ci-dessous quelques exemples avec leur teneur en magnésium pour 100g d’aliments :

Savoir si je manque de magnésium

Malheureusement et malgré une alimentation variée il n’est pas toujours facile de couvrir les besoins journaliers en magnésium. D’autant plus que les hormones que nous sécrétons en état de stress, l’adrénaline et le cortisol, captent notre magnésium. Ainsi en cas de stress, on a tendance à épuiser nos réserves en magnésium.

Un manque de magnésium peut être à l’origine de plusieurs symptômes comme :

• La fatigue chronique, la difficulté à gérer le stress,
• Une fatigabilité exagérée à l’effort
• Des troubles du sommeil,
• Des migraines,
• Des douleurs musculaires,
• Des tremblements,
• Des crampes, des contractures, les tétanies,
• La spasmophilie,
• Les picotements,
• Les paupières qui sautent,
• Des palpitations cardiaques,
• Des problèmes digestifs,
• L’hyperventilation

Dans ces cas-là, un complémentation en magnésium est intéressante et le sera d’autant plus si l’alimentation évolue également.

Un magnésium et différentes formes

Le magnésium est commercialisé sous des formes différentes, qui se distinguent en matière de concentration, de biodisponibilité et de tolérance au sein de l’organisme. Cela peut paraitre compliquer de s’y retrouver, on vous explique ci-dessous les secrets des différentes formes du magnésium :

• Les sels inorganiques de première génération :oxyde, hydroxyde, chlorure, carbonate, sulfate

Ce sont les formes que l’on retrouve dans le magnésium marin ou encore le chlorure de magnésium. Elles présentes des concentrations intéressantes en magnésium, une biodisponibilité correcte mais peuvent irriter voir provoquer des diarrhées chez certaines personnes. Ce ne seront donc pas les formes à privilégier pour les personnes au système digestif sensible.

• Les sels organiques solubles (citrate, gluconate, lactate, glutamate, etc.)

Ces formes présentes une concentration en magnésium correcte, une bonne biodisponibilité ainsi qu’une bonne assimilation.

• Les formes complexées de troisième génération (bisglycinate, glycérophosphate, hydrolysats de protéines)

Même si leur concentration en magnésium est plus faible que les autres formes, leurs biodisponibilités et leurs assimilations sont telles que ce sont les formes les mieux tolérées par le plus grand nombre.

Nos produits

Tous les secrets du magnésium

Magnésium Marin (B6+B9 et B6+ Rhodiole) :

Ces magnésiums marins sous formes d’oxydes sont bien dosés en magnésium et sont intéressants à prendre au long-court.

D-Stress et D-Stress booster, Synergia :

Ces magnésiums ont des formes de citrate et de bysglycinate. Ils sont fortement dosés en magnésium et très assimilables. Ils viendront reboostés les personnes fatiguées qui souhaitent voir des résultats rapides.

Magnésium et Magnésium Plus, Catalyon :

Ces magnésiums sous formes de citrates en ion correspondront bien aux personnes qui ont des systèmes digestifs sensibles ou des pathologies pour lequel un magnésium unique, sans co-facteur, est à privilégier.

Magnerel, Santarel :

Ce magnésium sous forme de citrate est très biodisponible et bien dosé en magnésium. Riche en L-Tyrosine qui est un acide aminé qui permet en plus d’augmenger le tonus psychique. Il a la particularité d’être à croquer, idéal pour les enfants.

Sources

Table Ciqual, ANSES, 2020

Ma pharmacie naturelle idéale, Christine CIEUR, Editions Terre Vivante, 2021

Article rédigé par Chloé Collier, naturopathe, https://chloecollier.fr

Octobre Rose, initiée par La Ligue contre le Cancer, a lieu tout au long du mois d’octobre depuis plusieurs années. Les objectifs de cette campagne sont multiples : démocratiser le cancer du sein, mettre en évidence l’importance du dépistage et récolter des fonds. Alors nous profitons de cette occasion pour vous partager les bons réflexes à adopter pour prévenir le cancer du sein.

Quelques chiffres

Le cancer du sein touche environ 58 500 femmes en France chaque année. 1 femme sur 8 risque d’être touchée une fois dans sa vie. En 2021, 1 femme sur 2 concernée par un cancer du sein n’a pas effectué de dépistage. Pourtant, le programme de dépistage a pour but de repérer d’éventuelles anomalies à un stade précoce. Et de prévenir l’apparition de symptômes. Détecté tôt, le cancer du sein est guéri dans 90% des cas.

Dépistage

Simple et 100% remboursé, le dépistage doit être fait tous les deux ans, dès 50 ans. Il consiste en un rendez-vous pendant lequel votre médecin généraliste, votre gynécologue ou votre sage-femme effectue une palpation des seins et des aisselles ainsi qu’une mammographie. Par ailleurs, tout au long de la vie, notamment dès 25 ans, un suivi gynécologique avec une palpation par un·e professionnel·le de santé est recommandé une fois par an.

Autopalpation

Un autre réflexe intéressant est d’apprendre à effectuer soi-même une autopalpation. Cela permet de surveiller l’évolution des seins et de détecter les signes précoces de toute anomalie ou cancer.

Le moment idéal s’effectuera au deuxième ou troisième jour des règles, à partir de l’âge de 20 ans. En effet, au cours du cycle menstruel, les hormones fluctuent et peuvent faire varier la sensation au niveau de poitrine : les seins peuvent être plus tendus, plus gonflés, sans que cela soit inquiétant pour autant. Les premiers jours de règles sont les jours les moins influencés par les variations hormonales. Si vous êtes ménopausée, vous pouvez effectuer l’autopalpation à n’importe quel moment.

Découvrez sur l’image ci-dessous ou sur cette vidéo comment effectuer vous-même une autopalpation.

Octobre Rose : Les bons réflexes à adopter pour prévenir le cancer du sein

Naturopathie et cancer : l’hygiène de vie avant tout

Selon l’Institut National du Cancer, plus de 40% des cancers en général sont dus à des acteurs évitables et environ 20% liés à l’alimentation.

Notre rôle, en tant que naturopathes n’est en aucun cas de se substituer à la médecine, mais de prévenir les risques et la gravité grâce à la meilleure hygiène de vie possible.

C’est pourquoi, pour prévenir le cancer du sein ou tout autre cancer, revoir les habitudes relèvent d’un bon réflexe à adopter :

• Le réglage alimentaire :

Si nous avons l’impression de toutes et tous bien savoir comment avoir une alimentation équilibrée, il est surtout important qu’elle réponde à nos besoins. Et nous n’avons pas toutes et tous les mêmes besoins nutritionnels. Une alimentation équilibrée, variée et adaptée permettra de garder la santé et d’éloigner les carences.

• Les bonnes habitudes de vie :

pratiquer une activité physique régulière, passer des moments de qualité avec ses proches, s’octroyer des temps de détente, vivre au rythme des saisons, éviter les toxiques le plus possible (tabac, alcool, perturbateurs endocriniens, pesticides, etc.),etc.

• La gestion psycho-émotionnelle :

Le stress et les trop-pleins d’émotions rendent l’organisme plus vulnérables. Aussi, le psycho-émotionnel est une autre clé de la santé : il peut être un facteur de maladie, comme il peut être bénéfique pour la guérison si l’état d’esprit est positif. Cela passe par des petites choses comme respirer, se ressourcer auprès de ses proches, dans la nature, etc.

La vie c’est aussi des épreuves, joyeuses et malheureuses, plus ou moins bien digérées, qui s’accumulent avec les années. Pour les blocages émotionnels, d’autres solutions existent : les fleurs de Bach, l’EMDR, les  thérapies comportementales ; et dans les cas plus complexes, les thérapies longues et psychanalyses seront plus adaptées. Le tout étant de toujours s’écouter, d’y aller à son rythme et de ne pas refouler ses émotions.

Enfin, si vous suivez actuellement un traitement contre le cancer, il est possible de vous faire accompagner pour réduire ou mieux vivre les effets secondaires. Là encore, le rôle du naturopathe ne sera pas de se substituer à la médecine. Notre rôle sera de vous donner des clés sur l’alimentation, l’utilisation des plantes et de l’homéopathie adaptées à vous, vos besoins et votre traitement. Et toute complémentation se fera évidemment avec l’accord du médecin.

Sources :

https://octobre-rose.ligue-cancer.net/

http://cancerdusein.org/sensibiliser/outils-de-sensibilisation/brochure-des-informations-a-partager

Article rédigé par Chloé Collier, naturopathe, https://chloecollier.fr

La détox d’automne : c’est le moment !

La naturopathie considère que le meilleur moment pour détoxifier l’organisme ce sont les intersaisons : printemps et automne. Ca tombe bien, nous rentrons tout juste dans l’automne ! En effet, la médecine traditionnelle chinoise considère elle que, l’équinoxe d’automne étant le 21 septembre, c’est l’apogée de la saison qui commence 6 semaines avant. L’automne a donc commencé depuis le 8 août ! C’est donc le bon moment pour réaliser une détox, voici quelques idées de comment faire la détox d’automne.

L’automne, une saison de transition

Symboliquement, l’automne est une saison d’introspection. On observe les feuilles qui jaunissent puis qui tombent, le rythme de la nature ralentit avant de se mettre en pause pendant l’hiver. A l’image de la nature, l’automne est symboliquement une saison qui nous invite à prendre soin de nous, de notre esprit et de notre organisme ! Vraiment, c’est un bon moment pour faire une détox.

A quoi ça sert une détox ?

Détoxifier permet à l’organisme de se débarrasser des déchets et des surcharges qu’il a pu accumuler. La cause première d’une maladie pourrait être l’encrassement humoral par plusieurs types de déchets : ceux de la digestion, les déchets alimentaires, les déchets des substances chimiques.

Christian Brun, célèbre naturopathe, considère qu’une cure de détoxification consiste en 3 étapes :

• L’assèchement de la source des surcharges, notamment par l’évolution du régime alimentaire.
• La libération de la force vitale. Le principe consiste à laisser la force vitale se manifester pour aboutir à une auto guérison et à faire fonctionner correctement les émonctoires. Cela passe par de la relaxation, de la psychologie et les techniques manuelles.
• Et enfin, l’activation des quatre émonctoires. Les émonctoires sont les portes de sortie des déchets de notre organisme et on y retrouve les poumons, les reins, l’intestin et le foie. L’activation des émonctoires passent par l’activité sportive, la phytothérapie, l’hydrologie.

Quelques précautions avant d’envisager un travail de détoxification

La cure de détoxification n’est pas pour tout le monde, quelque soit la saison. En effet, elle est vivement déconseillé aux enfants, aux femmes enceintes ou allaitantes, aux personnes qui souffrent d’hypertension ou d’hypotension. On sera également vigilant en cas de trouble du comportement alimentaire ou d’antécédent.

Egalement, la détox demande d’avoir des ressources disponibles. En cas de fatigue chronique, d’inflammations diverses, d’affections répétitives, il est nécessaire d’en trouver l’origine avant d’envisager une détox.

Vous avez un doute sur la cure détox ? n’hésitez pas à nous rendre visite à la boutique ! Sophie et moi sommes à votre service.

Comment faire la détox d’automne?

• L’équilibre dans l’assiette !

Après les excès de l’été, on pense à reprendre une alimentation équilibrée et surtout variée. On profite des derniers fruits et légumes de l’été pour faire le plein de vitamines. On limite les aliments sources de surcharges, principalement le gluten (pain, pâte, blé, farine, etc.), les laitages, le sucre, les aliments transformés.

Il est également possible d’effectuer une monodiète, le temps d’un repas ou d’une journée par semaine. Cela permet de mettre au repos le système digestif qui concentre alors son énergie à se renouveler. Une monodiète est le fait de manger un unique aliment, cru et ou cuit, sans assaisonnement et en quantité suffisante pour se sentir rassasier. A l’automne, on connait les classiques monodiètes de raisins, de pommes. On peut également effectuer une monodiète de jus de légumes maison, on trouve du jus de Breuss dans certaines boutiques bio, de légumes (pommes de terre cuites, potimarron), de bouillon, de céréales, etc.

• La phytothérapie

Il est également possible d’accompagner l’organisme dans son travail de detox grâce au soutien des plantes ! Si au printemps, l’énergie remonte, à l’automne elle s’amenuise. On privilégiera plutôt les plantes douces comme le desmodium, le romarin, le chardon-marie, le pissenlit.

Voici une sélection de produits que vous retrouverez dans notre boutique :

Tisane Dépuratif : composée de plantes dépuratives comme la bardane, le pissenlit, le chiendent et des plantes reminéralisantes comme l’ortie, cette tisane est parfaite pour une detox en douceur.

Desmorel (laboratoire Santarel) : gélules contiennent du desmodium, du chardon-marie, du chrysantellum, et du curcuma qui sont associés pour leurs actions hépato-protectrice, drainante et anti-radicalaire.

Hépato + (laboratoire Diet Horizon) : complexe de 6 plantes et de N-acetylcystéine. Les plantes comme le desmodium vont favoriser le fonctionnement du foie en agissant comme un draineur. Ce complément contient également du thé vert qui lui favorise l’élimination rénale de l’eau.

Hépato protecteur (Laboratoire Euro Santé Diffusion) : cette cure d’ampoules de 3 semaines est composée de chardon-marie, romarin, chrysanthellum et permet de rétablir le bon fonctionnement du foie.

Draineur 5 émonctoires bio (Diet Horizon) : ces flacons à diluer permettent une détoxification et un drainage de tout l’organisme grâce aux plantes qu’ils associent : sève de bouleau, romarin, cassis, figuier, pissenlit, etc. Une bonne alternative pour un travail un peu plus profond.

• Prendre du temps pour soi

Comme je l’évoquais en début d’article, l’automne est une saison d’introspection qui nous invite à ralentir. La rentrée est le moment idéale pour s’inscrire à des activités, sportives ou de loisirs, qui nous font du bien. On en profite pour poser tout de suite dans les plannings des moments pour prendre soin de nous. Et encore mieux, si on en a la possibilité, on épure nos activités pour ralentir le rythme et s’adapter à la saisonnalité. Et si vous avez besoin d’un coup de pouce, pensez aux massages que nous proposons : réflexologie plantaire, massage tuina, massage aux huiles essentielles. Contactez-nous pour les prises de rendez-vous ! Retrouvez nos services sur la page suivante : https://www.latelierdessimples.fr

Source

Christian Brun, Le grand livre de la naturopathie, 2011

Cet article a été rédigé par Chloé Collier, naturopathe, https://chloecollier.fr

Le soleil est à la fois un ami et un ennemi de la peau. Un ami parce qu’il participe à la vie, qu’il améliore notre moral et que la vie est plus douce avec lui. Si une exposition de 15 min est bénéfique pour synthétiser la vitamine D, le soleil reste un ennemi parce qu’à forte dose, il est mauvais pour la peau. Ces rayons UV endommagent les cellules de notre organisme et favorise le vieillissement cutané. A l’heure de partir en vacances et de s’exposer au soleil, pour notre plus grand plaisir, voici quelques solutions pour bien s’exposer sans prendre de risques.

Les risques d’une mauvaise exposition au soleil

Le soleil est composé de rayons, on distingue les UVA, UB et UVC. Quant à eux, les UVC n’atteignent pas la surface de la terre grâce à la couche d’ozone qui nous en protège.

Les UVA et UVB traversent la couche d’ozone et atteignent notre peau. Ils ont des effets différents :

• Les UVB représentent 5% des rayons qui atteignent la surface de la terre. Ils traversent difficilement les obstacles : nuages, fenêtres. Ils varient en fonction de la saison, l’heure de la journée. Ceux sont eux qui sont responsables des coups de soleil et ils favorisent du cancer de la peau.
• Les UVA représentent 95% des rayons qui atteignent la surface de la terre. Ils sont présents toute l’année et traversent tous les obstacles. Ce sont eux qui sont responsables du vieillissement cutanée, des rides et des tâches. Ils sont responsables des cancers de la peau.

Le bronzage

Si on apprécie le bronzage parce qu’il nous donne bonne mine, c’est avant tout un mécanisme de défense naturel de la peau pour se protéger. Également, il est responsable de l’épaississement de la peau. Pour se protéger des rayons, la peau va s’épaissir, le sébum, naturellement présent, va boucher les pores de la peau et rester bloqué sous la peau. C’est pour cette raison qu’en cas d’acné, on peut avoir l’impression que le bronzage fait du bien à la peau. Mais quelques jours après l’exposition, le sébum coincé sous les pores provoque une inflammation, l’acné devient alors plus importante.

Coups de soleil et vieillissement cutané

Quand aux coups de soleil, ils apparaissent quand l’exposition est prolongée et que la peau n’est pas protégé. La peau se sent agressée et réagit en provoquant une inflammation. Les coups de soleil ne sont pas confortables et vont surtout abîmés la peau et ces cellules.

Enfin, le soleil est responsable du vieillissement prématuré de la peau et est plus néfaste que le tabac, la pollution ou une alimentation peu équilibrée.

Les solutions pour s’exposer au soleil sans prendre de risques

L’index UV

Avez-vous remarqué que depuis quelques années, la météo indique un index UV ? Compris entre 1 et 8, plus cet indice est élevé et plus le soleil sera agressif pour la peau. Un bon réflexe à prendre est de regarder cet indice avant de s’exposer et de s’y adapter. En effet, plus l’index sera élevé, plus il faudra éviter de s’exposer aux heures où le soleil est le plus haut et être vigilant à utiliser une crème solaire avec un SPF élevé.

Bronzer progressivement

Le bronzage s’active généralement après 2j d’exposition. Alors on y va petit à petit, sur plusieurs jours, en utilisant quand même une crème solaire pour éviter les coups de soleil.

Éviter les heures chaudes

Pour s’exposer sans risques, on évite les heures où le soleil est le plus haut, entre 11h et 16h. Et pendant ces heures, on reste à l’ombre, on se couvre autant que possible et on pense à porter des lunettes de soleil et un chapeau.

Bien choisir sa crème solaire

Toutes les crèmes solaires ne se valent pas. Déjà, si on a une peau claire, on préfèrera les crèmes à SPF élevé, c’est-à-dire 50. Ensuite, on vérifie que la crème protège des UVA et des UVB. Du côté de la composition, les crèmes solaires classiques contiennent parfois des composants néfastes pour la santé voir des perturbateurs endocriniens. Le plus simple pour s’y retrouver c’est de privilégier les crèmes solaires bio et labellisées. Plusieurs labels sont intéressants : Nature et Progrès, Cosmos Organic, Cosmétique Bio, Ecocert, Slow cosmétique.

Bien appliquer sa crème solaire

Les crèmes solaires qui contiennent des filtres chimiques sont efficaces après 30 min d’application. C’est pourquoi il est plus intéressant de s’appliquer des crèmes solaires à filtres minéraux, et donc bio. Si on veut se baigner, on attend un peu après l’application de la crème solaire pour que celle-ci ait le temps de bien pénétrer la peau. Et surtout, si on s’expose longtemps, on remet de la crème solaire toutes les 2h.

Mettre un crème solaire toute l’année

Nous l’avons plus haut, les UVA sont présents toute l’année. Pour s’en prémunir, l’idéal est d’appliqué une crème solaire toute l’année, au moins sur le visage, après avoir appliqué sa crème de jour. D’ailleurs, on trouve aujourd’hui des crèmes de jour qui protège des UVA.

 S’hydrater

Également, pour garder une belle hydratation de la peau, boire 1,5L à 2L d’eau par jour est important. L’hydratation passe aussi par l’alimentation. L’été est là saison des légumes et fruits gorgés d’eau : pastèque, melon, concombre, tomate, courgette. Alors on varie aussi les plaisirs dans l’assiette ! Enfin, pour garder une peau hydratée après l’exposition, on hydrate la peau avec une crème particulière ou de l’aloe vera.

Découvrez nos produits en boutique pour s’exposer sans risques

En complément, pour vous accompagner dans vos vacances et pour vous exposer sans prendre de risques, nous avons sélectionner à l’Atelier des Simples des crèmes solaires des Laboratoires de Biarritz pour le visage et pour le corps.Crèmes solaires Biarritz.

Ces deux crèmes ont des indices SPF de 50 et protègent des UVA et des UVB. Elles sont à la fois nourrissante et anti-oxydante car elles contiennent de l’huile de coco, des algues rouges et de la vitamine E.

La crème visage est idéale pour les peaux sèches à normales mais sera un peu trop épaisse pour les peaux grasses et acnéiques.

La crème visage et corps sa texture est fluide, non grasse et non collante. Elle est facile d’application grâce à son spray.

Aller plus loin

Vous pouvez l’ebook d’Alice Chavanne et Camille Chaudron qui ont passé au crible les compositions d’une vingtaine de crèmes solaires bio et labelisées.

https://www.lereperedeblondie.com/post/tout-savoir-sur-les-cremes-solaires

Cet article a été rédigé par Chloé Collier, naturopathe, https://chloecollier.fr

L’été n’est pas encore officiellement là mais les fortes chaleurs sont, elles, bien installées ! Alors que faire pour rester au frais et comment se rafraichir facilement ? Voici quelques astuces.

La maison

Afin de garder sa maison ou lieu d’habitation le plus frais possible, il est important de garder les volets et les fenêtres fermées le jour. Pensez à les ouvrir la nuit pour laisser vos pièces se rafraichir.

Protégez-vous du soleil

Si vous êtes amené à sortir, éviter autant que possible de vous exposer aux heures ou le soleil est le plus haut (entre 10h et 16h) et éviter les efforts physiques.

Protégez-vous la tête avec un chapeau ou une casquette. Pour laisser la peau mieux respirer, vous pouvez porter des matières naturelles telles que le coton, le chanvre et le lin. Les matières synthétiques elles, telles que la viscose ou le polyester, laissent peu la peau respirer.  Si vous êtes amené à être exposé au soleil, pensez à votre crème solaire !

Boire beaucoup

Boire régulièrement de l’eau – et augmenter les quantités ! Il est conseillé de boire entre 1,5 L à 2L d’eau naturelle par jour en temps de forte chaleur.

Attention aux boissons très fraiches et aux aliments glacés. Si, sur le moment, nous avons la sensation qu’ils nous rafraichissent, ils compliquent notre digestion. En effet, le système digestif a une température de 37°C qui est la température idéale pour bien digérer. Si des aliments plus froids sont ingérés, l’organisme va alors dépenser plus d’énergie pour les réchauffer, quitte à nous fatiguer et à ralentir la digestion.

Éviter d’abuser des boissons sucrées et de l’alcool et qui sont déshydratantes. Privilégier plutôt des boissons qui vont vous hydrater : de l’eau naturelle, des eaux aromatisées, et des infusions froides.

On pensera à éviter quelques plantes, bien connues de l’Ayurvéda, pour leurs propriétés réchauffantes : poivre, gingembre, curcuma, clous de girofle, badiane.

On privilégiera les plantes rafraichissantes, comme la menthe douce ou poivrée, camomille romaine ou allemande, l’hibiscus ou encore la lavande.

L’occasion idéale de découvrir notre tisane « Rafraichissante » composée de verveine, mélisse, hibiscus, oranger feuille et cannelle.

Laisser infuser 1 cuillère à café de la tisane dans une tasse pendant 5 à 10 min. Cette infusion se boira aussi bien chaude que froide.

Manger en quantité suffisante

Quand il fait chaud, nous avons tendance à moins manger. Pourtant, même si nous bougeons moins, nos besoins ne sont pas réduits. Pensez à manger en quantité raisonnable. Vous pouvez privilégier les repas facile à digérer, pourquoi pas de belles salades de crudités, des fruits de préférence en dehors des repas, comme du melon et de la pastèque qui sont riches en eau qui vous permettront de garder une bonne hydratation. Évidement, les fruits et crudités sont à privilégier si vous les digérer bien.

Rafraichissez-vous !

N’hésitez pas à vous rafraichir en vous baignant, en prenant des douches fraiches (mais pas froides pour éviter les chocs thermiques), ou encore à l’aide d’un brumisateur. Ci-dessous, nous vous partageons la recette d’un spray rafraichissant à base d’hydrolat.

Recette Spray rafraichissant à l’hydrolat

Prenez une bouteille avec un vaporisateur ou réutilisez-en un. Remplissez-la à moitié d’un hydrolat de votre choix et à moitié d’eau de source. Mettez-la au réfrigérateur pour qu’elle soit bien fraîche et vaporisez-vous la tête, le cou, et si besoin les bras et les jambes, pour vous rafraichir.

 Vous pouvez choisir vos hydrolats selon vos préférences.

• Hydrolat menthe poivrée

La menthe poivrée est antiseptique, rafraîchissante, et a une action anesthésique superficielle. En plus de vous rafraichir, elle permet de lutter contre les bouffées de chaleur et de calmer les brûlures du soleil. Elle régule également la transpiration excessive et calme les démangeaisons causées par les piqûres.

• Hydrolat camomille romaine

Calmante par excellence, en plus de vous rafraichir elle vous apaisera le corps et l’esprit. Anti-inflammatoire et anti-allergique, elle conviendra particulièrement aux personnes sujettes aux allergies mais aussi celles qui connaissent eczéma et démangeaisons.

• Hydrolat hamamélis

L’hamamélis est également une plante circulatoire, indiquée pour les insuffisances veineuses, les jambes lourdes, varices et les œdèmes. Cicatrisante, elle saura apaiser les peaux délicates, coupures et contusions.

• Hydrolat de lavande fine

Cette plante rafraichissante est aussi apaisante à deux niveaux : du côté de la peau, idéale pour les brûlures et coups de soleil ; du côté du système nerveux, son odeur calmera les personnes nerveuses et anxieuses.

Cet article a été rédigé par Chloé Collier, naturopathe, https://chloecollier.fr